Ad-Exchange, analyses et expertise technique AdTech et MarTech
Adexchange Data DMP Emailing Martech Non classé Programmatique Retargeting Squadata Tracking

DMP “facile”: Comprendre la logique de Squadata

Partager sur Linkedin

Data, tracking.

Squadata est un éditeur lyonnais de solutions de data marketing en SaaS. La société a été créée en 2009 pour faire de l’e-mail retargeting. Plus tard, en 2016, elle s’est lancée aussi dans l’activité de gestion de données, en proposant au marché EasyDMP, une plateforme de gestion de données (DMP) dont le leitmotiv est d’être facile à mettre en œuvre… Nous essayons de comprendre leur logique un peu plus dans les détails, avec les explications de Philippe Pelissier, directeur général de l’entreprise.

Philippe Pelissier, Squadata.
Philippe Pelissier, Squadata.

Vous avez lancé une « easy » DMP. On sait qu’il n’y a rien de très simple dans le déploiement d’une plateforme de gestion de données. Comment avez-vous fait pour la simplifier?

C’est une plateforme adaptée aux besoins des petits et moyens annonceurs. Nous leurs proposons un coût plus bas et en plus, ce qui est une différence importante, de la donnée 3rd party propriétaire. Nous travaillons avec des partenaires qui leur offrent l’accompagnement marketing et spécifique à leurs besoins. Nous restons concentrés sur le volet technologique. Nos partenaires embarquent notre solutions dans leurs propositions.

Vous n’êtes donc pas en direct avec les annonceurs pour votre DMP ?

Nous avons déployé en direct les premiers contrats. Ce produit est jeune. Aujourd’hui un de nos challenges est de recruter des intégrateurs de nos solutions qui pourront proposer l’Easy DMP à leurs clients. Nous avons aujourd’hui par exemple un  site d’e-commerce qui fait de la vente en ligne de lunettes. Quand vous arrivez sur le site, on ne vous connaît pas, mais on va identifier si vous êtes un homme ou une femme pour afficher les lunettes en fonction de votre profil.

Mais ces données 3rd party que vous utilisez dans ce cas, elles viennent d’où?

Nous avons nos données à nous.

Celles qui découlent de votre activité d’e-mail retargeting?

C’est un cheminement logique. Cela fait des années que nous monétisons de la data. Nous avons plein d’éditeurs partenaires.

Combien d’éditeurs partenaires?

Plus d’une quarantaine. Nous devons avoir plus de 300 bases qui nous permettent d’avoir notre reach. Nous n’avons pas à rougir si on nous compare avec des sociétés comme Acxiom ou Temelio.

Vous ne vous servez donc pas d’autres data providers?

Cela peut être le cas s’il nous manque de la donnée ou si l’on voit que le volume n’est pas suffisant.

Audiences mobiles.Pouvez-vous me donner une typologie de vos éditeurs partenaires? Et de vos clients?

Nous cherchons des éditeurs ayant des bases importantes mais nous ne nous spécialisons pas sur de secteur précis. Aujourd’hui nous sommes bons dans le travel, le retail, l’assurance. C’est important pour nous d’être exhaustifs. Concernant nos clients, sur l’e-mail ou le SMS retargeting nous avons tous les types de secteurs représentés – travel, e-commerce, dating, immobilier, etc. Certains de ces clients utilisent aussi notre DMP.

Vous êtes un outil qui permet à l’annonceur de « retargeter ». Êtes-vous branchés à des plateformes d’activation publicitaire type DSP, des routeurs e-mail, des réseaux sociaux, etc.?

Nous sommes connectés à Google, Facebook, etc. Nous le faisons aussi en fonction des besoins de nos clients. Dans notre road map on déploiera une quinzaine de nouvelles intégrations dans les six prochains mois.

 

La suite de l’interview de Philippe Pelissier, directeur général de Squadata, sera publiée demain.

Propos recueillis par Luciana Uchôa-Lefebvre

Laisser un commentaire