Applicable depuis le 25 mai 2018, le Règlement Général sur la Protection des Données reste le sujet de préoccupation majeur des acteurs de la publicité digitale après de nombreux mois de préparation. Il est encore tôt pour juger l’impact de cette nouvelle réglementation sur l’industrie mais il est fort à parier que bon nombre des entreprises concernées sont encore en train de peaufiner leur mise en conformité à travers le globe.
D’après une étude diffusée par eMarketer, en mars 2018, les professionnels américains interrogés dans le cadre de l’enquête évaluaient leur mise en conformité en moyenne à 3,10 sur 5 soit la note la moins élevée attribuée parmi les diverses tâches liées à la gestion des données proposées. De plus, selon un sondage réalisé par Veritas, 32 % estimaient ne pas disposer des bons outils pour gérer les données dans le cadre de leur préparation au RGPD et 42 % qu’ils n’avaient pas de moyen de déterminer quelles sont les données personnelles à conserver ou supprimer. Dans le même temps seul, 7 % des professionnels américains déclaraient être en conformité (source : Crowd Research Partners).
Le manque de clarté et de compréhension de la loi ont en effet créé un climat d’incertitude avec pour conséquence des entreprises parmi lesquelles peu se sentent réellement prêtes pour ce grand changement.
Les lourdes sanctions encourues par les entreprises traitant de près ou de loin les données personnelles des internautes (une amende équivalent 4% des recettes mondiales soit 20 millions d’€ ou 22,1 M$) obligent néanmoins les acteurs concernés (en UE et ailleurs dans le monde) à finaliser rapidement leur mise en conformité au RGPD qui encadre également les flux de données hors de l’Union Européenne.
Stéphanie Silo d’après eMarketer
