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Google reconnaît que plus de la moitié des publicités ne sont jamais vues

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Google_étude_iconeGoogle vient de le faire, certes, mais il est loin d’être le seul : cela n’est pas nouveau que la visibilité des publicités en ligne pose un sérieux problème et que plus de la moitié des pubs affichées ne sont jamais vues. Google vient ainsi évoquer la question – enfin, il était temps – en admettant que « beaucoup » de publicités diffusées en ligne « n’apparaissent jamais sur l’écran ».

Or, cela fait mal lorsque l’on se souvient que c’est bien Google l’un des plus gros acteurs du marché publicitaire, avec un revenu d’environ U$ 55 milliards par an originaire de ses recettes publicitaires comme nous rappelle Business Insider… « Un petit nombre d’éditeurs est en train de diffuser la plupart des impressions non visibles », affirme Google, en indiquant que le taux d’impressions non visibles serait de 56,1%.

Comme le problème est de taille, beaucoup d’annonceurs désormais ne souhaitent payer que les messages ayant été effectivement vues par les internautes. Et pour cela il faut avoir des outils et des critères qui permettent de mesurer cette réalité, ce que beaucoup de professionnels de l’ad tech font depuis un certain temps, bien avant Google, comme des trading desks, tels que Makazi, ou des fournisseurs de technologie, comme Appnexus. Il existe à ce jour 11 solutions de mesure de la visibilité des impressions accréditées par le Media Rating Council, dont celle de Google justement, Adometry.

Google vient ainsi à son tour expliquer la notion de standard d’impression visible selon lequel pour qu’une impression soit considérée visible, 50% de ses pixels sont affichés pour au moins une seconde sur l’écran. Et il vient aussi à son tour fournir des éléments qui ont un impact sur la visibilité de la publicité : la position sur la page, la taille de la bannière et selon le secteur d’activité.

Concernant la position sur la page, la meilleure est celle qui se situe juste au-dessus de la ligne de partage de l’écran, et non pas tout en haut de celui-ci, contrairement à ce que l’on peut imaginer.

Google_position page

Il est d’ailleurs notoire selon cette étude que les impressions positionnées above the fold, c’est-à-dire au-dessus de la limite de la partie visible sur l’écran, ne sont pas forcément visibles tout le temps et que parfois des impressions positionnées en-dessous de cette ligne (bellow the fold) sont tout à fait visibles. Là aussi cela casse un petit peu les idées reçues.

Google_above below

Pour ce qui est de la taille des bannières, les plus visibles sont les verticales, ce qui n’est pas en soi une trouvaille extraordinaire.

Google_taille banner

Enfin, le type de contenu du site où la bannière est affichée joue lui aussi un rôle dans le type d’engagement provoqué sur la cible et donc sur la visibilité de la publicité. Plus l’engagement est fort, plus visible est l’impression, naturellement.

Google_secteurs

A chaque éditeur, à chaque annonceur d’adapter sa stratégie en fonction.

Vous pouvez accéder à l’étude de Google ici.

LUL

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1 question déjà posée

  1. Ces données poussent à évaluer la rentabilité d’une campagne et il est évident qu’après publication de cette étude beaucoup d’annonceurs préféreront payer en fonction du nombre de vues.

    Même si par expérience, nous avions une idée des tailles de bannières et des positions qui étaient les plus visibles il est intéressant de voir ces informations confirmées par Google.