Alors que Havas Media Group vient de lancer un baromètre pour mesurer la qualité des inventaires digitaux avec pour objectif de contribuer à apporter plus de transparence au marché de la publicité digitale (lire ici sur ce sujet), l’article publié par Advertising Age au sujet de mauvaises pratiques de Havas Media aux Etats-Unis la semaine dernière laisse encore planer le doute et continue de désabuser certains professionnels du secteur. Selon l’article d’Ad Age, quotidien en ligne américain spécialisé dans le marketing et la publicité, deux fournisseurs de technologie pour la vente d’inventaires pour des campagnes de publicité en ligne auraient vu s’imposer la signature d’un contrat avec une entité espagnole du groupe exigeant le paiement de sommes pour des services qu’ils ignoraient.
En interview à AdAge, en réponse à cette dénonciation, le Directeur Général du Groupe Dominique Delport argumente que la société espagnole HM Alliance WW est une des 150 entités légales faisant partie de Havas qui fournit des services de gestion de campagnes, de planning média et d’audit. Il a indiqué que ce n’est pas vrai que HM Alliance ne fournit des services aux vendeurs et que cela n’a rien à voir avec des « rabais ». Selon l’article, le groupe refuse catégoriquement d’assimiler le contrat dont il est question aux polémiques autour de rabais ou de remises exigées par certaines agences de certains éditeurs ou fournisseurs d’inventaires en échange d’une priorité pour la diffusion des campagnes média.
Si l’on tient compte de cet article et si ses dénonciations devaient se confirmer, on ne peut qu’estimer que la question de la transparence sur le marché de la publicité est plus que jamais d’actualité.
Lire ici l’article de Adversiting Age.
LUL
(Image : AdAge sur Twitter.)
1 question déjà posée
Effectivement la réputation d’Havas et de ses marges douteuses n’est plus à faire sur le marché publicitaire, c’est juste très étonnant qu’il y ait encore des annonceurs pour leur faire confiance…