L’Electronic business group (EBG) et Quantcast ont diffusé les résultats de leur enquête auprès de 807 annonceurs, éditeurs et agences. Si plus de la moitié (51%) des annonceurs et agences et 37% des éditeurs pensent qu’à terme l’ensemble des inventaires passeront en programmatique, ils sont très nombreux à attendre de meilleurs outils de mesure de la visibilité des impressions (78%), plus de transparence en matière de diffusion (46%) et un meilleur contrôle de la fraude (40%). Les prestataires du programmatique ont donc du pain sur la planche.
L’étude confirme aussi que le mobile capte progressivement plus de budgets programmatiques, mais le montant investi reste encore timide face à l’adoption du média mobile par les utilisateurs. 58% des répondants déclarent acheter de l’inventaire mobile en programmatique, d’après ce 3e baromètre programmatique EBG-Quantcast.
Côté usages, l’enquête révèle que les formats dits événementiels (habillage, footer, grand format…) ou éditorialisés (native) intéressent les acheteurs et les éditeurs.
Data
Quantcast, qui vient de lancer en version bêta un outil d’insights consommateurs en temps réel, une offre par conséquent fortement axée data, aime autant à mettre en valeur le lien intrinsèque entre programmatique et data qui serait révélé par cette étude.
La plateforme indique que « affiner et optimiser le ciblage des campagnes est le premier bénéfice du programmatique en display cité par les annonceurs et les agences (64% des répondants) ». De plus, selon l’entreprise, 85% des annonceurs interrogés se disent prêts à payer plus cher une data dont ils auraient l’assurance de la qualité.
Les résultats sont présentés dans l’infographie ci-dessous.