À part pour la visibilité, la France se distingue d’autres marchés publicitaires matures par la qualité de ses impressions publicitaires display. Comparée à l’Allemagne, le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni, la France a enregistré le plus faible taux de fraude et un des plus faibles taux d’impressions risquées (brand safety) le deuxième semestre 2016. Ce sont parmi les principales conclusions du baromètre de la qualité média d’Integral Ad Science (IAS).
Il est indiscutable que les atteintes à la brand safety, comme celles qui ont récemment secoué l’industrie de la publicité en ligne, sont une menace perpétuelle qui doit être prise au
sérieux. Mais une évaluation quantitative sur le moyen terme démontre que la situation n’est pas aussi négative qu’elle ne paraît : bien au contraire, le contexte de diffusion analysé en 2016 par Integral Ad Science s’est améliorée ici en France, comme aux États-Unis (lire ici). La part de publicités diffusées dans un contexte inapproprié pour la marque baisse ici depuis le début de l’année 2016, avec 3,4% d’impressions risquées au 2e semestre contre 6,2% au 1er.
La visibilité des impressions display en France a baissé en revanche de 11 points le deuxième semestre de l’année dernière. Concernant la durée des impressions, seules 35% des publicités display étaient visibles plus de 5 secondes en France sur la même période.
Vidéo
L’analyse de 6 milliards d’impressions vidéo en achats directs et programmatiques révèle une forte progression du taux de visibilité en France, qui a atteint un niveau record de 58,2% contre 40% au 1er semestre 2016. IAS attire cependant l’attention des annonceurs aux taux élevés de fraude sur ces impressions: « Avec des CPMs plus élevés, les publicités vidéo sont en effet davantage la cible de fraude qui peut parfois atteindre jusqu’à 26,5 % des impressions programmatiques vidéo. »
Luciana Uchôa-Lefebvre
(Images : Shutterstock et Integral Ad Science.)