En France, une enquête menée par Exchangewire auprès de 115 professionnels de l’industrie de la publicité en ligne révèle qu’environ 37% d’entre eux consacrent entre 76 et 100% de leurs budgets au programmatique, ce qui est considérable. En même temps cependant ils sont un peu plus d’un quart à y consacrer seulement 10% de leurs budgets.
Malgré une activité en programmatique tout de même assez répandue, où l’on sait combien les données pèsent et font sens, puisque la technologie programmatique permet de croiser les informations de façon à cibler au mieux les campagnes, ils sont plus de 38% à ne pas enrichir leurs données avec des données tierces. Cela peut indiquer des tendances qui priorisent de se concentrer sur les données 1st party ou bien un manque de maturité dans leur manipulation.
Cet apparent petit désintérêt pour les données 3rd party ne semble pas se confirmer sur le court et moyen terme cependant puisque la même enquête d’Exchangewire révèle que pour quasiment 80% des interviewés les données deviendront un aspect « fondamental » de leur stratégie programmatique, qu’il s’agisse de l’utilisation des données 3rd party, ou bien de la vente de données. D’autant aussi que lorsque l’on leur demande quelles seront selon eux les plus importantes tendances et le plus critique pour leurs activités cette année, les réponses se concentrent sur la data (20%) en second lieu juste après le mobile (21%) et avant la vidéo (13%). Les autres thèmes chauds sont la transparence (9%) et le programmatique premium (8%).
Il est intéressant aussi de remarquer que l’écrasante majorité pense qu’il y aura toujours une place pour les équipes consacrées aux ventes directes : ils sont 78% à le penser pour les cinq prochaines années. De même, 75% considèrent que les relations directes entre annonceurs, agences, éditeurs et partenaires sont très importantes (et importantes pour 19%).
Les acteurs interviewés sont essentiellement des éditeurs, annonceurs, agences, trading desks et fournisseurs de technologie. Pour eux, il existe un certain nombre de barrières encore à la mise en place optimale de structures organisationnelles en vue de l’achat et la vente programmatiques, à savoir des barrières concernant les compétences des employés (48%), les plateformes technologiques (37%), la structure (23%), les procédés (27%).
Enfin, Exchangewire a aussi cherché à se renseigner sur si la publicité native allait devenir la super tendance du programmatique en 2014. Là les réponses oint été bien plus partagées, 49 ,57% affirmant que non, 42,61% que oui et 7,83 indécis.
Les résultats de cette étude seront évoqués durant l’ATS Paris, qui aura lieu le 13 novembre prochain.
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LUL