Le Vice-Président Média pour les Etats-Unis d’American Express Jill Toscano vient apaiser un peu le marché de l’ad tech, secoué par une demande de propositions d’Amex publiée le mois dernier. A travers cette demande, cet important donneur d’ordres du marché publicitaire avait fait savoir qu’il cherchait de l’expertise pour l’aider à « transformer son canal display de façon à ce qu’il devienne 100% programmatique ».
« Il s’agit plus d’un souhait théorique. Je n’aurais jamais pu dire que l’on deviendra 100% programmatiques avec le volume d’achats médias que nous réalisons », a déclaré Toscano à Advertising Age (lire ici).
Amex est ainsi en train de chercher à identifier avec quelles plateformes DSP travailler, tout en impliquant son agence, Mindshare, qui serait en charge également de développer des places de marché privatives et les ventes premium directes.
L’annonceur fera large usage de la mine d’or que représentent ses données 1st party, managées au sein de sa plateforme de gestion de données (DMP) fournie par BlueKai. « Nous cherchons également les capacités à intégrer nos algorithmes propriétaires dans le processus d’enchères » précisait la demande.
American express a dépensé en 2013 $128,5 millions uniquement avec du display sur le digital, selon le centre de données d’Advertising Age, ce qui lui vaut la place de 9ème plus gros annonceur pour du display en ligne aux Etats-Unis.
C’est un pas de plus, et pas de moindres, que l’on observe dans cette inexorable migration de l’industrie de la publicité vers le programmatique. Si en 2013 cela représentait une tendance lourde, en 2014, c’est de la réalité, avec de nombreuses annonces des plus grands annonceurs mondiaux allant dans ce sens dont nous vous parlons régulièrement ce temps-ci.
LUL