La vidéo explose. On vous le dit et TubeMogul apporte une nouvelle preuve. TubeMogul a déjà facturé plus de 100 M$ cette année avec sa plateforme vidéo en programmatique sur tous les types de formats et de terminaux. L’entreprise est déjà en train de projeter un chiffre d’affaires pour 2013 équivalent à plus du double de l’année dernière. Un tel résultat est bien la preuve que le future de l’achat branding sera entre les mains des méthodes automatisées, disent-ils dans un communiqué.
Ce chiffre est curieusement illustré également par une série d’indicateurs : chacune des entreprises de production d’automobile ou de biens de consommations ainsi que 85% des détaillants classés parmi les 100 plus importants chiffres d’affaires par le Magazine Fortune ont réalisé une campagne avec Tube Mogul en 2013 ; Deloitte vient de classer Tube Mogul 12ème entreprise de software avec la plus importante croissance aux Etats-Unis. Et ce phénomène est en train d’atteindre aussi bien d’autres trading desks et agences de premier rang, comme des régies et éditeurs.
D’autres résultats sont assez révélateurs du profil de Tube Mogul cette année :
–79% des dépenses réalisées avec la plateforme Tube Mogul durant les trois premiers trimestres de 2013 l’ont été par des clients fidélisés depuis 2011;
– Sur la même période, 1/3 du chiffre d’affaires provient de clients situés en-dehors des Etats-Unis.
L’entreprise nous rappelle l’aspect simplificateur de l’achat programmatique, en expliquant que 96% des campagnes vidéo activées par la plateforme Tube Mogul sont pilotées directement par les marketeurs eux-mêmes, car il suffit de logger à la plateforme et d’exécuter la campagne. « Dans une industrie dominée par des méthodes analogiques pour l’achat et la vente de publicités, ceci est sans précédent », affirme Chip Scovic, PDG de Tube Mogul.
Durant l’année, Tube Mogul a embauché 123 personnes passant à un total de 226, effectif qui devra encore grandir de 40% en 2014. Alors, bien sûr, TubeMogul devient maintenant un candidat crédible à une introduction en bourse l’an prochain, à moins qu’un acteur du marché se décide à lui faire un gros chèque qu’il sera alors difficile de refuser.
A suivre…
L.U.L.