Publicité mobile : hausse explosive des recettes partout dans le monde

Les recettes obtenues avec la publicité mobile ont atteint les $ 31,9 Mrds en 2014, soit une croissance de 64,8% comparée à 2013. $ 15,1 Mrds ont été enregistrés avec le display mobile (ici incluant les bannières, les vidéos et le rich media), qui a ainsi dépassé pour la toute première fois le search (liens sponsorisés). Ces chiffres viennent d’être dévoilés par l’Interactive Advertising Bureau (IAB) en partenariat avec l’IAB Europe et IHS Technology.

Le display a ainsi représenté 47,4% des dépenses réalisées avec la publicité mobile en 2014, suivi de près par le search, avec 46,1%. Il a aussi bénéficié de la baisse des budgets accordés à la pub sur SMS/MMS, ce qui est une conséquence de l’essor des applications de messagerie.

« Les appareils mobiles sont au centre de la vie des consommateurs et ces chiffres reflètent la prise de conscience croissante des marques sur le fait que ce média a un très important pouvoir », déclare dans le communiqué annonçant ces résultats Anna Bager, SVP de l’IAB et directrice générale du Centre de marketing mobile de l’IAB. « Maintenant il est temps pour l’industrie de se rassembler autour de standards et directives qui construisent des dynamiques encore plus positives pour le marketing mobile dans le monde », a-t-elle déclaré (lire ici le texte original en anglais). En effet, si la publicité mobile se développe à très grande échelle, les acteurs s’accordent sur le fait que cet environnement ne dispose pas tout à fait encore d’outils performants de mesure de l’impact des campagnes, nous y reviendrons sur ad-exchange.fr

La hausse la plus considérable des montants attribués à la publicité mobile a été observée aux Etats-Unis (+76,8%) mais toutes les autres régions ont affiché des taux supérieurs à 50%. Le second marché le plus dynamique pour la pub mobile est la zone Asie-Pacifique (36,5% des parts de marché), après les Etats-Unis (44,9%), suivie de l’Europe (16,6%). Ce tableau des parts de marché reste à peu près le même que celui observé en 2013, l’Europe ayant perdu 0,7 point entre temps.