La frustration monte du côté des éditeurs de la presse en ligne payante dont les perspectives de revenus publicitaires sont limitées. Selon Digiday, grand nombre seront ceux qui chercheront à augmenter les bénéfices générés grâce à leurs lecteurs l’an prochain, notamment aux Etats-Unis où le marché marqué par de faibles taux de conversion doit faire face à une forte concurrence des contenus gratuits.
Voici un état des lieux des abonnements à la presse en ligne aux Etats-Unis en 5 points :
– seul 16% de la population US (estimée à 326 millions de personnes) a payé pour consulter de l’information l’an passé dont la moitié s’est abonnée, d’après une étude de Reuters Institute ;
– selon Media Insight Project, une grande partie des abonnés « digital-only » ne sont abonnés que depuis quelques mois. Un pic des abonnements a notamment été constaté en ce début d’année marquée par l’élection de Donald Trump ;
– la consommation de presse en ligne payante n’est pas l’apanage d’une génération. Cette année, la population consommatrice de ce type de contenu est surreprésentée par les 18-24 et 25-34 ans alors qu’ils étaient les moins nombreux l’an passé ;
– la première raison qui incite 43 % des consommateurs de presse en ligne à payer l’accès au contenu est la couverture d’un sujet important ;
– près de la moitié des abonnés se disent satisfaits du coût de leur abonnement.
Bien que les abonnements à la presse en ligne payante n’aient pas décollé aux US, la population semble loin d’être réfractaire à cette pratique. Il semblerait donc qu’il reste aux éditeurs d’explorer de nouvelles pistes afin de susciter l’intérêt des internautes et se créer de nouvelles perspectives.