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DATA MESURE PROGRAMMATIQUE

Nouvel iPhone mais pas de pub dans la toute nouvelle application Health d’iOS 8

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ios8-juin-2014-iphoneApple veut garantir le respect aux données personnelles sensibles. Alors que le tout nouveau iOS 8 arrive cette semaine avec une fonctionnalité santé dernier cri, la maison veut avoir la garantie que les développeurs d’applications sauront respecter les utilisateurs de façon à ne pas transmettre leurs données aux annonceurs. Mais vont-ils arriver ?

L’application Health de l’iOS 8 permettra aux utilisateurs de concentrer sur une même centrale toutes leurs informations de santé. Ces informations sont originaires d’applications servant à mesurer des données telles que les pulsations cardiaques, les calories brûlées, le taux de sucre dans le sang, le cholestérol et tant d’autres. Pour les développeurs, Apple a créé son HealthKit, qui leur permettra de voir les applications intégrées au sein de cette même centrale. L’intérêt est que chaque application pourra, grâce au HealthKit, importer les informations déjà disponibles sur la santé de l’utilisateur, qu’il voudra bien partager. « Quand vos applications de santé et de fitness travaillent ensemble, elles deviennent plus performantes », explique le communiqué.

ios-8-download-beta-linksLe souci est que la plupart de développeurs d’applications se financent avec de la publicité, et bien de fois avec de la publicité personnalisée, qui se base sur des informations personnelles des utilisateurs. Or, Apple ne souhaite pas que les développeurs dévoilent aux annonceurs les informations des utilisateurs d’iOS 8 dans le cadre de Health.

Dans l’App Store Review Guidelines un chapitre est désormais consacré au HealthKit où il est dit clairement, que « les applications ne peuvent pas utiliser des informations originaires du HealthKit à de fins de publicité ni mettre en place des activités de data mining a de fins autres que l’amélioration de la santé et la gestion médicale et sportive ou de recherche médicale ».

Il va de soi qu’avec ce genre de données, on ne devrait pas trop s’amuser. Autant les législations sont parfois encore vagues sur l’utilisation des données personnelles, comme c’est encore le cas aux Etats-Unis, autant elles le sont beaucoup moins quand il s’agit de données dites sensibles, comme les données sur la santé.

LUL

 

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