D’après eMarketer, la publicité native représentera 63 % du total des investissements publicitaires display aux US en 2019 (contre 54% en 2017). Des investissements qui seront captés en grande partie par les réseaux sociaux, natifs par nature, et notamment Facebook. En 2019, le native représentera en effet 96% des investissements en publicité display social. Cependant, le native en dehors des réseaux sociaux commence à prendre progressivement de l’ampleur.
44 Md$ d’investissements en pub native qui reviendront encore majoritairement au Social en 2019
Cette année, les annonceurs devraient dépenser 8,7 Md$ de plus que l’an dernier en native advertising soit environ 44 Md$. Pour rappel, parmi les formats natifs on compte : les contenus sponsorisés, les annonces personnalisées, les widgets de recommandation de contenus ainsi que les flux d’actualité (feeds) présents sur les réseaux sociaux. Or, si le native représentera bientôt deux tiers des investissements publicitaires display aux US, c’est bien vers les plateformes sociales et leurs feeds que seront dirigés la majorité des investissements en native ads.
Un développement toutefois rapide du native advertising non social
Néanmoins, désireux d’offrir à leur audience une expérience publicitaire mieux intégrée et respectueuse de l’expérience utilisateur, les éditeurs favorisent de plus en plus le développement des formats natifs sur leurs sites tandis que les annonceurs acquièrent peu à peu de l’expérience en la matière. En outre, l’offre technologique dédiée à la diffusion de publicités native croît et influence le marché. La marge de progression du native hors social reste donc importante.
Selon les prévisions d’eMarketer, le native représentera environ 31% des investissements en publicité display hors social cette année pour atteindre près de 34 % en 2020 (contre 19% en 2017).
Stéphanie Silo, d’après eMarketer