Durant le premier trimestre de 2015 5,35 mrds d’impressions de publicités en rich media basées sur le standard Flash d’Adobe ont été gaspillées, selon le dernier rapport de la plateforme publicitaire Sizmek, 2015 Mobile Index Report. La raison est que cette technologie ne s’intègre pas en environnement mobile : la pub interactive se fige en une seule image ou tout simplement ne s’affiche pas.
Selon le rapport, « un nombre encore alarmant » de publicités en rich media basées sur Flash continuent d’être diffusées en environnement mobile : seulement 45% des campagnes rich media livrées sur des appareils mobiles étaient conçues en html5 le premier trimestre de l’année, selon Sizmek, un format qui passe pourtant partout en environnement mobile, mais dont l’adoption est encore naissante. Or, tandis que les marges d’erreur pour Flash sur mobile avoisinent les 100%, ce taux est de 8,3% pour le html5, selon le rapport. Il est facile d’en déduire que pour la plateforme Sizmek, les jours de Flash doivent être comptés.
L’enjeu est important, si l’on considère que 60% de la population mondiale devra utiliser un appareil mobile pour naviguer sur Internet cette année, soit un potentiel de 2 milliards d’utilisateurs. Et les annonceurs l’ont compris en effet : seulement aux Etats-Unis, les budgets publicitaires consacrés à l’environnement mobile devront croître de 50% cette année, pour atteindre $28,7 Mrds, selon eMarketer.
Le nombre d’impressions du type display sur mobile a été multiplié par deux ce premier trimestre comparé à la même période de 2014, la part du mobile passant de 15% à 28%, la majorité représentée par les smartphones. Selon Sizmek, tandis que le taux de clics demeure supérieur sur mobile comparé au desktop, en une année, le taux d’interaction s’est beaucoup plus développé sur desktop que sur mobile. La faute à Flash ?
Lire ici le rapport de la plateforme Sizmek.
LUL