Adobe a souhaité vérifier un peu partout dans le monde si les efforts de l’industrie en vue d’améliorer l’expérience publicitaire en ligne ont porté des fruits, dans le cadre de son analyse sur la publicité en 2016 « Advertising demand report 2016 ». La réponse est oui et non.
Oui parce que 68 % des Américains interrogés considèrent que l’expérience soit s’améliore soit ne s’empire pas, et que 38 % aux États-Unis et 40% en Europe pensent que ça va mieux depuis ces deux dernières années.
Non, parce que les taux d’adoption de logiciels bloqueurs de publicité continuent de s’accélérer en une année et qu’une quantité importante de personnes (89%) n’envisagent pas de les désinstaller.
En Europe, selon les données de PageFaire reproduites par Adobe, la France est le pays au plus petit taux d’adoption d’adblockers (12% de pénétration parmi les utilisateurs d’internet).
Les principales raisons qui animent les ad bloqueurs sont des expériences subies et intrusives, une fréquence d’exposition trop élevée et un temps de chargement empiré par les publicités.
A noter que 54% des Américains consultés considèrent l’imposition de publicités vidéo (non skippables) comme l’aspect le plus dérangeant de ce type de publicité. En Europe, la majorité des consommateurs enquêtés ne veulent plus d’audio imposé ni de pop ups.
Fait intéressant : 78% des consommateurs interrogés aux États-Unis (et 66% en Europe) apprécient les publicités personnalisées mais seulement 28%, ici comme là-bas, pensent qu’elles sont bâties sur mesure correctement.
Aux États-Unis ils sont 41% à penser que Facebook délivre les publicités les plus pertinentes et intéressantes, toujours d’après cette étude.
LUL
(Images issues de Adobe Digital Insights Advertising Demand, report 2016 : Europe.)