
Brian O’Kelley (Scope3) rappelle que les webhooks sont la clé des nouvelles architectures d’agents autonomes. Un sujet technique ? Oui, mais central pour l’avenir du marketing automatisé.
Le chaînon qui relie les agents
Dans un système “agentique”, chaque agent logiciel exécute une tâche précise : analyser, planifier, déclencher une action.
Les webhooks servent à les relier entre eux.
Concrètement, lorsqu’un événement se produit — une campagne terminée, un problème détecté — l’agent envoie un signal (“hook”) à un autre via une simple URL.
C’est ce mécanisme qui permet d’automatiser des enchaînements comme :
“Quand les créations sont validées, lance la campagne.”
Une automatisation avec humains dans la boucle
L’intérêt est double : les workflows n’ont plus besoin de tourner en continu, et les humains peuvent rester dans la boucle.
Les webhooks déclenchent seulement les actions nécessaires au bon moment, garantissant une gouvernance fluide et traçable.
C’est déjà le cas dans des environnements comme n8n, où chaque déclencheur (“trigger node”) agit comme un webhook.
Vers des IA capables d’écouter
Jusqu’ici, ChatGPT ou Claude ne reposaient pas sur cette logique d’événements.
Mais O’Kelley parie que cela changera vite : demain, les grands modèles intégreront nativement la notion de “quand tu as fini…”, permettant aux IA de s’appeler entre elles et d’orchestrer des workflows complexes.
Les webhooks sont à l’intelligence agentique ce que les cookies ont été à la publicité : un connecteur invisible, mais fondamental.
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