Aujourd’hui, faire appel à des influenceurs pour accroître la notoriété d’une marque ou soutenir le lancement d’un produit est devenu monnaie courante dans certains secteurs et plus particulièrement le secteur mode/beauté. Or, suite à une querelle largement médiatisée entre deux influenceurs américains, Tati Westbrook et James Charles, qui a causé une perte de 16,5 M d’abonnés à ce dernier en un temps record, il est possible que les marques prennent davantage conscience de l’impact que ces célébrités du net peuvent avoir sur leur brand safety.
Les défis du marketing d’influence
D’après une étude réalisée en janvier 2019 par l’agence de marketing d’influence Mediakix, 61% des spécialistes du marketing US déclarent qu’il est difficile de trouver les influenceurs appropriés pour une campagne. Par ailleurs, plus d’1 sur 4 ont cité que préserver l’image de marque était un challenge en matière de marketing d’influence.
Cependant, d’après une enquête menée en août 2018 par Influencer Intelligence et Econsultancy, la confiance accordée aux influenceurs ne serait pas la préoccupation majeure pour 14 % des marketers américains et britanniques interrogés dans le cadre de l’étude.
Les marques qui collaborent avec des influenceurs se concentreraient en effet davantage sur des questions de visibilité du contenu ou sur le signalement de faux abonnés. Les résultats d’un sondage mené en février 2019 par Activate, un éditeur de technologie d’influence indiquent que près d’1 répondant sur 5 prévoit d’augmenter ses budgets de marketing d’influence de 25 à 49% en 2019. Certains prévoient de tripler leur budget.
Ceci dit le cas Tati Westbrook et James Charles démontre à quel point l’impact des influenceurs peut fluctuer. Les traits de caractères des influenceurs qui attirent l’attention des audiences sont les mêmes qui pourraient avoir raison de l’image de marque des annonceurs. Les marques ont donc tout intérêt à mener l’enquête sur leurs potentiels ambassadeurs avant de nouer leurs partenariats pour réduire les risques.
Stéphanie Silo, d’après eMarketer