En une seule année – 2015 – le moteur de recherche Bing de Microsoft annonce avoir rejeté 250 millions de publicités « mauvaises », bloqué 50000 sites, « banni 150000 mauvais annonceurs ».
Ces chiffres à eux seuls donnent une petite idée de l’état de la fraude publicitaire en ligne et du défi que cela représente. On ne se réfère pas ici à la fraude des fausses impressions générées par des robots, autre fléau de cette industrie, mais bel et bien aux publicités réalisées par des vrais acteurs, véhiculant de faux messages à de fins louches, comme vendre des contrefaçons, promouvoir le travail illégal, des médicaments miracles ou toute sorte d’escroqueries.
L’une de ces pratiques frauduleuses consiste à infecter les appareils des utilisateurs pour ensuite, par exemple, pouvoir y placer des robots générateurs de fausses impressions justement, entre autres.