En dépit d’être considéré par certains comme d’étranges compagnons de cordées, la publicité native et le programmatique continuer à s’acoquiner l’un avec l’autre. PubNative, une plateforme mobile (SSP) orientée sur la publicité native vient de voir le jour la semaine dernière. La plateforme s’appuie sur une interface de programmation d’application (API) et ne nécessite pas que les éditeurs mobiles intègrent un kit de développement logiciel (SDK).
Le lancement de PubNative est soutenu par un investissement de plus de 1 M$ de la part de AppLift, une plateforme de jeux mobiles. Les termes spécifiques du financement n’ont pas été divulgués.
La publicité sur mobile doit être native, écrit Ionut Ciobotaru, co-fondateur et directeur général de PubNative et un ex head of product de AppLift, dans un billet sur son blog annonçant le lancement. Mais la jeune pousse n’est pas la seule sur ce marché. En effet, PubNative est le troisième acteur à combiner programmatique et publicité native InMobi, NativeX et le français Quantum Advertising.
Ionut Ciobotaru note que, en dépit de sa montée en popularité, la publicité native a un problème d’identité. Il y a une idée fausse très répandue sur sa définition ou ce que cela implique. Ce n’est pas ce que propose un acteur comme Facebook. Il soutient que les SDK ne sont pas assez personnalisables pour mettre aux concepteurs d’applications mobile d’offrir de la publicité native. Un autre problème avec la publicité native – d’une importance particulière dans le monde du programmatique – est l’échelle. PubNative a établi un partenariat avec plus de cinq DSP à ce jour, y compris AppLift, et affirme que plus de 300 annonceurs opèrent plus de 5000 campagnes sur le tout nouvel ad exchange. Aucune information du côté de l’offre n’a été révélée. La société allemande est basée à Berlin avec des bureaux à San Francisco et Séoul.
Pierre Berendes