En quatre mois, le nombre d’utilisateurs de logiciels bloqueurs de publicité est resté pratiquement le même, voire légèrement inférieur, d’après une étude réalisée cet été par l’Interactive Advertising Bureau (IAB) au Royaume-Uni. Ils étaient 21,2% des internautes adultes en juillet contre 21,7% en février.
L’organisme analyse cette information comme une bonne nouvelle. La vague déferlante d’adoption d’ad blockers se serait estompée outre-Manche, contrairement aux craintes de l’industrie. En revanche, le niveau demeure élevé et exige « que nous continuions tous à travailler pour le réduire », commente Tim Elkington, directeur de la stratégie à l’IAB UK.
L’IAB a d’ailleurs constaté, grâce à cette enquête, que plus d’un cinquième des personnes ayant téléchargé un ad blocker ne s’en servait plus. La première raison trouvée étant le manque de confiance, suivi d’un mauvais fonctionnement. Pour ceux qui n’en ont plus du tout d’ad blocker installé, la raison principale de sa désinstallation, après celle du changement d’appareil, est le fait qu’ils ne pouvaient plus accéder aux contenus en ligne avec le logiciel. Par ailleurs, l’enquête indique que les deux tiers des adultes connectés au Royaume-Uni se montrent conscients du fait qu’il existe un échange légitime entre publicité et contenu gratuit.
À noter que la différence de 0,5% n’est cependant pas prise en compte comme très significative au vu de l’échantillon statistique utilisé pour la réalisation de l’enquête (de 2011 personnes).
LUL