La crise au Brésil et de moins bonnes expectatives pour la Chine ont motivé Carat, agence du groupe Dentsu, à revoir à la baisse ses projections de hausse des budgets publicitaires mondiaux cette année, qui passent de 4,7% à 4,5%. Selon Carat, en 2017 on devra observer la même évolution.
Pour le marché aux États-Unis, en revanche, la tendance s’est inversée : l’évolution a été réévaluée à la hausse, de 4,5% à 4,7%, élections présidentielles l’obligent. En 2017, en revanche, on table sur 4%.
Représentant cette année 27% de toutes les dépenses en publicité (et 29% en 2017), le numérique demeure le moteur de toute cette croissance, avec le mobile en tête (+37,9%), suivi de la vidéo en ligne (+34,7%) et des médias sociaux (+29,8%). La télévision reste cependant le socle majeur de l’industrie, avec 41,4% des part de marché, un chiffre qui baisse cependant un petit peu chaque année.
Les auteurs du rapport ne cachent pas leur optimisme quant aux performances de l’industrie mondiale de la publicité qui maintient le cap d’une « croissance solide » malgré « la volatilité économique de quelques marchés majeurs dans le monde ».
Europe
Les estimations sont à la hausse pour l’Europe, avec +3,1% espérés pour cette année au lieu de 2,9%, avec en-tête le Royaume-Uni (+6,2%), l’Espagne (+5,3%) et la Suède (+4,8%). La France apparaît parmi les pays à la croissance la plus modérée, estimée à 0,6% cette année.
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Luciana Uchôa-Lefebvre
(Images : Carat.)