Certaines jeunes pousses n’ont pas besoin de mettre de la publicité dans leurs applications pour gagner de l’argent. Ainsi, Via.me, un clone de Pinterest, a trouvé une manière originale de gagner de l’argent en mettant des cookies sur les utilisateurs qui postent ou regardent certains hachtags. De cette façon les annonceur peuvent recibler les utilisateurs intéressé par des #montres ou #BMW. Si l’idée est bonne, la mise en œuvre est délicate. Via.me qui affiche plus de 10 millions de photos postée mensuellement s’est associé au DSP RadiumOne. Instagram, Twitter et Pinterest peuvent s’en inspirer…
Chez Ad-exchange.fr, on trouve l’approche de monétisation très intéressante : elle ne dégrade pas l’expérience client. De plus le « hashtag retargeting » permet de cibler les utilisateur qui ont explicitement affiché leur intérêt. Ainsi, lorsqu’un membre de Via.me va mettre une photo ou il est en train de courir sur son mur avec le hashtag #courseapied ou #running, la donnée est bien plus fraiche que lorsque l’on clible sur Facebook les personnes qui ont déclaré il y a parfois des années aimer la course à pied ou le jogging.
Et vous, que pensez vous du concept de retargeting sur hashtag ?
Pierre Berendes Follow @berendes
6 questions déja posées
merci pour ces éclaircissements. En effet, cela semble une bonne méthode de retargeting, plus intéressante que des données « anciennes »… à suivre !
Bonne idée mais quid de l’analyse du contexte sémantique du post. Les hashtags sont aussi utilisés pour critiquer une marque ou une activité (dans l’exemple du running, un tweet du type, « encore des ampoules avec mes *ù*$ùù #nike » ne permettra pas de flagger un aficionado de la marque, y a t’il une analyse sémantique associée à cette démarche pour sécuriser ce genre de contenus négatifs
Un exemple différent mais éloquent de la difficulté de maîtriser une campagne basée sur les hashtags:
http://mashable.com/2012/12/18/starbucks-twitter-taxes/
Excellent merci
cela n’est pas une association, via.me leur appartient
Un exemple différent mais éloquent de la difficulté de maîtriser une campagne basée sur les hashtags