Pas de surprise : l’adoption du moyen d’achat programmatique est une tendance lourde du marché de la publicité en ligne qui fait cependant toujours face aux défis de sa propre complexité et de la qualité des inventaires. Ce sont, en deux mots, les principaux enseignements du State of Programmatic Media report, d’adexchanger (cliquez ici pour y accéder, il est payant).
Nous vous avions annoncé début avril (lire ici) e voici qu’adexchanger publie sa version finale.
L’étude rassemble les résultats d’environ 450 enquêtes et interviews réalisées auprès d’acteurs de la publicité en ligne aux Etats-Unis (éditeurs, agences, marketeurs et fournisseurs de technologie). Joanna O’Connel, directeur de recherche à adexchanger et responsable de ce rapport nous livres ses principales conclusions (lire ici son article):
Le programmatique se développe auprès des marketeurs et des agences (qui s’y investissent lourdement) : la majorité des marketeurs passe 20% de ses budgets médias en programmatique, voire 40% pour moitié d’entre eux. Près de la moitié des agences interrogées compte bien consacrer au moins 60% de son budget digital au programmatique dans les prochains 12 mois ;
Les éditeurs bougent, mais restent prudents : alors que plus de la moitié des éditeurs interrogés vend plus de 20% de son inventaire en programmatique, seulement un peu plus d’un tiers a admis que le programmatique compte pour 20% ou plus de ses revenus. Malgré cela, ils semblent confiants avec le développement des deals directs en programmatique.
Qualité, complexité et lisibilité : en sont les principaux enjeux.
L’étude montre aussi que le ciblage d’audience et un meilleur ROI sont les principaux bénéfices du programmatique pour les marketeurs ; pour les agences, c’est l’efficacité opérationnelle.
LUL