Un très bon état des lieux de la publicité native en un clin d’œil. Voici comment peut-on définir cette infographie publiée par Adweek qui a réuni des données exhaustives venant de différentes sources, telles l’IAB ou l’ANA aux Etats-Unis et qui résume les résultats du rapport que l’Association des Annonceurs Nationaux (ANA) vient de publier, intitulé «Advertising is going native ».
Qu’est-ce qu’on apprend ? Que la publicité native est une tendance durable, avec 58% d’entreprises consultées ayant fait l’expérience en 2014, 55% ayant augmenté leurs budgets de publicité native, 63% comptant augmenter leurs budgets consacrés à ce type de publicité et 30% de ceux qui n’en font pas usage affirmant qu’ils vont s’y lancer cette année. Pas mal non ?
On apprend aussi que la publicité native est une tendance durable surtout dans sa version en ligne, avec 85% des budgets ayant été consacrés au digital (dont 71% sur les réseaux sociaux) et seulement 8% au print. En parallèle, au risque de prendre des raccourcis, il est tentant de se rendre compte avec cette infographie que la publicité native est beaucoup mieux acceptée en ligne que dans sa version historique des « publi-éditoriaux » de l’époque du print : 86% des consommateurs interrogés estiment que les publicités sont nécessaires pour que le contenu en ligne demeure gratuit (IAB/Edelman).
La publicité native implique aussi des débats éthiques et notamment la nécessaire mise en évidence que le contenu est publicitaire, sponsorisé. Elle doit être aussi pertinente, elle doit faire sens. Mais l’infographie ci-dessous montre également que bien qu’on en parle beaucoup, la publicité native demeure une activité timide, concentrant à peine 5% des budgets média.
Découvrez-la.
Source de l’infographie : Adweek.
Pour accéder à l’étude de l’ANA, cliquez ici.
LUL