
Trois tables rondes ont été organisées lors des 1 to FEW EXPERTS by Ratecard autour de l’IA et plus particulièrement de l’usage concret que l’on peut retrouver dans le monde du marketing digital.
Voici les 10 points à retenir.
L’automatisation des contenus froids est désormais une réalité à grande échelle.
Recettes, bons plans, contenus saisonniers ou SEO sont générés sans intervention humaine.
Cette industrialisation libère du temps pour des productions à plus forte valeur ajoutée.
L’IA est encore peu structurée dans les organisations, malgré quelques initiatives groupe.
La majorité des usages restent à l’initiative des équipes, selon les outils et les besoins.
Les directions testent, mais peu de cadres formels sont en place pour encadrer l’adoption
L’impact de l’IA sur les métiers opérationnels est immédiat, surtout côté production.
Elle permet des gains de temps significatifs dans la recherche, la structuration ou la traduction.
Les tâches répétitives sont progressivement absorbées par les outils IA.
La partie programmatique ou achat média est encore peu transformée par l’IA.
Les outils de trading intègrent des optimisations, mais les processus restent globalement inchangés.
Les évolutions sont perçues comme progressives, pas comme des ruptures.
Les usages IA en support commercial s’intensifient mais restent artisanaux.
Création d’agents personnalisés, automatisation des propositions ou des compte-rendus.
Les outils servent à améliorer la réactivité mais sans révolutionner la relation client.
L’IA accentue les tensions autour de la valeur du travail humain.
Certaines équipes redoutent d’être remplacées, d’autres s’adaptent pour évoluer.
Le sujet de la productivité remet en question les modèles économiques existants.
Les jeunes générations adoptent l’IA massivement, parfois sans cadre ni discernement.
Leur maîtrise technique est souvent supérieure, mais l’esprit critique est moins développé.
Cela soulève des questions sur la montée en compétences et l’apprentissage du métier.
La structuration des contenus via IA change la logique SEO et éditoriale.
Les contenus sont plus longs, enrichis et optimisés dès leur création.
Cela génère plus de volumes mais alimente aussi une forme d’uniformisation des formats.
La frontière entre contenu chaud et froid détermine les limites d’usage de l’IA.
L’actualité immédiate reste difficilement automatisable, nécessitant de l’analyse humaine.
En revanche, tout contenu anticipable ou standardisé est potentiellement automatisé.
L’IA ouvre des perspectives, mais sans modèle économique à court terme.
Les expérimentations se multiplient sans retour immédiat sur investissement.
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