
Dans un post devenu viral, Greg Isenberg, fondateur de Late Checkout, analyse les nouveaux chiffres dévoilés par OpenAI sur les usages de ChatGPT. À ses yeux, chaque cas d’usage majeur identifié est « un wedge d’un milliard de dollars » — autrement dit, une opportunité pour bâtir une startup IA spécialisée, ciblée, et centrée sur la confiance.
1. Tutoriels & apprentissage : la demande pour l’enseignant IA explose
10,2 % des requêtes sont liées au tutorat ou à l’enseignement. Pour Isenberg, l’avenir réside dans un « professeur personnel IA », capable de s’adapter au niveau, au style d’apprentissage et à la progression de chaque utilisateur. Une IA qui enseigne « à ta manière », avec du suivi et des rappels.
2. « How-to » : les niches de SaaS vont se verticaliser
8,5 % des usages concernent des demandes de type « comment faire », du CV à la cuisine en passant par l’e-commerce. Chaque requête « how-to » peut devenir un agent IA vertical, conçu pour répondre à une niche métier ou consommateur précise.
3. Rédaction & édition de texte : l’IA s’intègre dans tous les outils
Isenberg note qu’8 % du trafic est lié à la rédaction (emails, textes), et 10,6 % à l’édition ou à la critique de contenu. Il y voit une demande claire pour des copilotes IA intégrés dans les outils métier, que ce soit en ventes, RH, juridique ou communication.
4. Santé & bien-être : un levier de confiance déjà activé
5,7 % des interactions concernent la santé, le fitness, la beauté ou le self-care. Pour l’auteur, cela prouve que les utilisateurs font déjà confiance à l’IA pour leur corps. Le marché est mûr pour des IA coaches (nutrition, sport, peau) avec une couche humaine pour l’accompagnement.
5. Produits à acheter : faible volume, fort potentiel
Avec 2,1 % des usages liés aux recommandations d’achat, Isenberg voit le retour du modèle affilié façon Amazon, mais boosté par l’IA. Celui qui construira la couche shopping IA de référence pourra redéfinir le SEO de demain.
6. Traduction : un marché encore immature
4,5 % des usages sont liés à la traduction, mais selon Isenberg, le besoin réel va au-delà : il s’agit de traduire des intentions, des émotions, des contextes culturels. L’enjeu ? Une IA qui localise, pas juste qui traduit.
7. Programmation : toujours une valeur sûre
4,2 % des usages concernent le développement logiciel. Si les devs ont déjà adopté les copilotes, le futur se joue dans l’hyper-spécialisation : copilot Shopify, copilot Unreal Engine… à chaque environnement son agent IA dédié.
« Every bar is a behavior that people are already paying for elsewhere. Translate those behaviors into vertical AI agents and startups. The data doesn’t lie. »
Isenberg voit dans ces données une confirmation : les utilisateurs ont déjà intégré l’IA dans leurs routines payantes. Il ne reste qu’à créer les bons agents verticaux — là où la confiance, la personnalisation et l’utilité se croisent.
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