Rany Nig est directeur produit à Google. Dans un billet publié par adexchanger, elle vient expliquer à sa façon les tendances de la télévision programmatique. Elle n’invente certainement pas la roue (même si elle pense le faire). Mais en présentant « sa » prévision, elle a le mérite de mettre un peu d’ordre dans les différentes idées qui s’expriment sur le sujet depuis des mois, cherchant à présenter ce qui se passe en réalité.
Tout d’abord, elle confirme ce qui se passe : ce volet programmatique se met progressivement en place, d’abord à travers la négociation et la mise en place de campagnes de publicité sur du contenu de télévision diffusé en ligne en streaming tout comme en VOD (aux Etats-Unis). Ensuite, il pourra toucher la télévision classique que les anglophones appellent « linéaire », ce qui impliquera une phase techniquement complexe.
Le but à la fin est de permettre aux annonceurs d’avoir une vision unifiée de leurs cibles et des résultats de leurs campagnes quel que soit l’écran utilisé en se basant sur un mix de données et insights tels qu’ils sont déjà largement exploités sur le digital – les actions, vues, impressions – et les mesures d’audience de la télévision classique. Le tout bien entendu en temps réel, pour permettre de rectifier le tir au fur et à mesure.
La technologie programmatique est ainsi pleine de promesses pour Rany Nig, puisque pour la première fois elle permettra de toucher quatre domaines essentiels aux annonceurs : la mesure et la diffusion sur tous les écrans, le ciblage par les données et l’automatisation des achats.
LUL
(Image: thinkwithgoogle.com.)