Facebook tente d’influencer fortement ses partenaires marketeurs à retirer leurs budgets de la télévision pour les placer dans le réseau social, selon le journaliste à Digiday Eric Blattberg. Il a signé un article montrant des extraits d’une présentation qui aurait été utilisée par le réseau social lors d’une séance consacrée aux 200 membres du programme Preferred Marketing Developers, qu’une source souhaitant rester anonyme lui a fourni.
Les extraits se basent sur des données de Nielsen et disent noir sur blanc que pour une marque cela vient de plus en plus cher pour d’atteindre les taux de couvertures espérés tandis que sur le digital le reach peut croître de manière significative, selon ce que montre l’extrait ci-après attribué à Facebook et publié par Digiday :
« Facebook est en train de faire de la manipulation de masse de ses partenaires en leur disant ce qu’ils doivent dire aux agences et aux marques », critique sévèrement la source d’Eric Blattberg. Lorsque tout l’écosystème adhère à une idée, il est beaucoup plus facile en effet de convaincre les marques et les agences de jouer le jeu.
Pour l’analyste senior de Pivotal Research Brian Wieser, il est vrai que Facebook cherche de cette manière à capter les budgets de la télévision. Mais ce n’est pas un raisonnement qui tient la route, selon lui, car pour un annonceur, lorsqu’il achète sur la télévision, il s’agit d’associer sa marque à un type de contenu et non pas tout à fait de faire de la publicité ciblée. « Lorsque l’on insère une publicité vidéo dans un fil d’actualité, la proposition est totalement différente », déclare-t-il.
Selon l’article, Facebook n’a pas souhaité commenter le contenu de cette formation.
Cette stratégie n’est pas une surprise, puisque ces derniers temps Facebook n’a pas cessé d’innover et de proposer aux marketeurs – parfois à des prix tout à fait exorbitants – des outils de branding et de publicité vidéo. Et sans compter que désormais les membres du réseau partagent de plus en plus de contenus vidéo directement à partir de Facebook et sans passer par YouTube.
Lire ici l’article publié à Digiday.
LUL