Une étude qui a le mérite de le démontrer, chiffres à l’appui : 69% des 2700 Américains enquêtés cet été âgés entre 18 et 24 ans consomment régulièrement des vidéos diffusées de manière illicite et trouvent ça « normal ». L’agence de création vidéo américaine Anatomy Média, qui a réalisé l’étude, a d’ailleurs identifié un lien fort entre ces pratiques et l’adoption d’ad blockers et lance même l’hypothèse que les deux comportements sont liés. Ces utilisateurs sont certainement bien placés pour savoir que les sites aux contenus piratés sont d’excellents leviers pour les réseaux de fausses impressions, même s’ils ne sont pas les seuls.
L’étude montre également que le refus de la publicité intrusive est la principale raison qui les conduit à installer de logiciels bloqueurs de publicité, et elle confirme le taux extrêmement élevé de recours aux ad blockers au sein de cette catégorie d’âge : 2 sur 3 des répondants se servent d’un ad blocker au moins sur un device, desktop ou mobile, ou les deux. C’est la norme sociale parmi les jeunes de la génération du millénaire !, indique l’étude. Et 64% d’entre eux le font aussi pour pouvoir visualiser du contenu vidéo sans être importuné par les publicités.
L’étude est disponible sur ce lien.
LUL
(Images issues de « Millenials at the Gate », Anatomy Media, 2016.)