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Le header bidding n’a pas sa place dans l’écosystème de l’in-stream premium, d’après N. Mignot, FreeWheel (itw)

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Si le header bidding est vraiment une solution  à tous les maux de l’industrie, que peut-il offrir aux inventaires vidéo in-stream  ? Nous avons souhaité poser cette question à l’une des références de ce marché en matière de monétisation d’inventaire vidéo in-stream premium, la société américaine FreeWheel (groupe Comcast), d’autant qu’elle se fait très discrète depuis l’acquisition par son groupe de la pépite française Stickyads.tv en 2016. Nous interrogeons Nicolas Mignot, directeur comptes clés – ventes et solutions à FreeWheel.

Nous traversons une période de tout header bidding, entendue ici non comme une solution pour en finir avec la monétisation en cascade, mais bel et bien comme une technologie pour que l’éditeur puisse mettre plusieurs plateformes SSP en concurrence pour une même impression. Est-ce compatible avec la vidéo in-stream, dont on sait que l’offre premium est par nature limitée ? Techniquement d’ailleurs – les vidéos étant diffusées via un player – est-ce possible ?

Nicolas Mignot, directeur comptes clés - ventes et solutions à FreeWheel
Nicolas Mignot, FreeWheel.

Le header bidding est une fonctionnalité dont on parle beaucoup en effet. Pour le display, elle peut avoir certains avantages. Facile à mettre en œuvre, elle va intensifier la compétition entre multiples sources de demande et potentiellement faire augmenter les CPM. Certes. Pour la vidéo, notamment in-stream, c’est une toute autre histoire. C’est le monde du premium. Aujourd’hui, avec la convergence des écrans, le header bidding n’y a pas sa place. Un SSP offre plus qu’une simple connexion aux différentes sources de demande. Un SSP saura gérer les complexités inhérentes aux différents players vidéo existants sur le marché (VPAID/VAST/Js …).  Et plus précisément, il permettra aux chaînes TV, soucieuses de maîtriser leur cycle de vente, d’optimiser sereinement la commercialisation de leur inventaire vidéo premium. Bref, avec un SSP, on achète sa tranquillité, notamment on préserve l’expérience utilisateur. Aujourd’hui, cette audience est d’autant plus précieuse que l’inventaire vidéo premium est une denrée rare !

Que propose Freewheel en la matière ?

FreeWheel va plus loin que le SSP en proposant une solution full-stack vidéo aux acteurs clés du secteur des médias et du divertissement. Notre solution répond parfaitement aux enjeux de la convergence TV et vidéo digitale. Elle permet de gérer de manière intégrée l’ensemble des inventaires vidéo, sur tous les écrans, à la fois en linéaire et à la demande. Elle est utilisée par les régies de grands groupes de télévision à travers le monde, notamment TF1 Publicité en France.

Cela fait maintenant plus d’un an que FreeWheel a acheté la française Stickyads.tv. Où vous en êtes en France et en Europe ?

La complémentarité entre les deux entités a porté ses fruits.  Nous avons élargi notre portefeuille client en signant de multiples acteurs européens majeurs, principalement des chaînes TV, au cours des 12 derniers mois.  L’ambition de FreeWheel est d’offrir une indépendance aux acteurs de la TV face aux GAFA en activant davantage de synergies au sein du groupe Comcast. Nous serons d’ailleurs présents aux Cannes Lions en juin prochain pour discuter des opportunités qu’offrent le nouvel écosystème TV (cannes.freewheel.tv).

Questions formulées par Luciana Uchôa-Lefebvre.

(Images : Shutterstock et FreeWheel pour la photo de Nicolas Mignot.)

 

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