Selon une étude de Litmus réalisée en septembre auprès de plus de 2 000 professionnels du marketing, 45 % d’entre eux déclarent que leur mesure de l’e-mail marketing est soit mauvaise, soit très mauvaise, voire inexistante. Paradoxalement, ce canal est omniprésent dans la communication des marques.
Email et mesure : des lacunes persistantes
Malgré l’importance du retour sur investissement d’un e-mail, de nombreux annonceurs ne savent pas réellement comment mesurer son impact. Et bien qu’il soit efficace, l’email marketing fait encore trop peu l’objet de conférences pour aider les marketers à obtenir une meilleure compréhension du retour sur investissement (ROI) d’un programme d’emailing et en faire ainsi un avantage concurrentiel.
Un levier prépondérant malgré la diminution des budgets marketing
Toutefois dans le contexte de crise sanitaire actuelle, ce levier a son importance. Selon une enquête réalisée en juin 2020 par Ugam (Merkle), 51% des spécialistes du marketing des grandes marques américaines et britanniques ont déclaré que leurs dépenses en matière d’e-mail marketing avaient augmenté, et seulement 16 % des répondants ont fait état d’une diminution. Les seuls canaux qui ont connu des taux de réponse plus élevés sont les fonctionnalités de chat (56%) et les fonctionnalités d’applications mobiles (55%).
Alors que les budgets marketing sont les premiers à être rognés au sein des entreprises en temps de crise, il se pourrait donc que le contexte économique incitent les professionnels du marketing à se questionner sur la meilleure façon d’obtenir le meilleur ROI sur l’ensemble des canaux en 2021 avec un budget restreint ainsi qu’à revoir la place accordée à l’emailing au sein de leurs stratégies marketing.
Stéphanie Silo (source : eMarketer)
