Contrairement à ce que l’on puisse imaginer, la relation des utilisateurs à la manière dont les données les concernant sont exploitées est très nuancée, et peut varier beaucoup. On serait donc loin d’une attitude binaire pure de réprobation/consentement. Cette analyse nous est fournie par Forrester, qui s’est lancé dans un chantier ambitieux consistant à segmenter les consommateurs en fonction de leurs attitudes au sujet des questions relatives à leurs pratiques connectées et leurs conséquences sur leur vie privée.
Voici quelques-unes d’autres conclusions livrées par Fatemeh Khatibloo, une des responsables de cette étude à Forrester :
– Une majorité de personnes (67%) souhaitent partager leurs informations personnelles lorsqu’elles y trouvent un intérêt ;
– L’attente d’un « retour » est centrale et les entreprises doivent être très attentives à bâtir une relation qui valorise l’individu et alimente sa confiance en la marque ;
– Ce n’est pas nécessairement vrai que le fait d’être issu de la génération du millénaire suffit pour être plus ouvert au partage d’informations personnelles. Des personnes de cette génération changent radicalement d’attitude lorsqu’ils deviennent parents ou propriétaires… ;
– Les seniors devraient bénéficier de plus d’attention des marques pour se sentir plus confiants grâce à plus d’information et de transparence sur ce qui est proposé comme pratiques avec leurs données et sur les manières de définir des préférences.
LUL
(Images : Shutterstock et Forrester.)
1 question déjà posée
Les informations personnelles sont devenues un enjeu écononomique.
Elles regroupent maintenant beaucoup plus de choses que l’identité.
Si informatique-75.com collectait des informations par exemple, il y a de fortes chances pour que celle-ci soient les mêmes que tout le monde peut trouver sur les réseaux sociaux.
Alors est-ce vraiment confidentielle et personnel ?