La promesse du programmatique ? Rendre les interactions entre acheteurs et vendeurs d’inventaires bien plus efficaces, simples à déployer et puissantes notamment en termes de volumes. La réalité ? Le programmatique apporte en effet plus de revenus et de ROI, mais il a échoué dans sa promesse de simplification et d’efficacité.
Cette analyse est signée par le directeur de technologie de la plateforme supply side vidéo Altitude Digital, Manny Puentes, dans un billet publié par adexchanger. Pour lui l’explosion de nouvelles technologie et de tierces parties – des fournisseurs de données, des optimiseurs de yield, des plateformes de vente et d’achat, des entreprises de vérification, entre autres – a apporté une grande complexité à l’écosystème qu’il faut désormais simplifier.
Et c’est bien la vidéo et la télé programmatique qui semblent montrer le chemin vers cette direction, d’après lui. Supposant disposer d’un inventaire plus qualitatif et premium, le secteur de la vidéo a servi de catalyseur à des relations plus exigeantes en termes de qualité et de transparence, qui à leur tour ont propulsé le développement d’offres de programmatique direct, qui ne cessent de se développer.
Et c’est justement cette structure – directe et garantie, tout en bénéficiant des simplifications de l’automatisation – qui rendra possible la « transition digitale de la télévision », affirme-t-il. « Contrairement à la phase 2.0 du programmatique où l’on a observé une explosion d’offres spécifiques aux formats, comme des SSP mobiles ou des DSP vidéo, la télé deviendra un écran de plus dans le mix cross-screen à travers lequel les annonceurs pourront trouver leur audience idéale. »
Cela suppose, défend-il, une seule vision fournie par une seule plateforme capable de suivre ces audiences quel que soit le canal ou l’écran. En deux mots : les entreprises ayant bâti leurs offres en fonction de l’écran ou du format devront désormais fusionner avec d’autres plateformes au risque de devenir obsolètes.
C’est en effet ce que l’on voit se dessiner à l’horizon avec des plateformes telles qu’Aol a mis au point en 2015. C’est vraisemblablement ce que compte faire Altitude Digital, en défendant un modèle de plateforme unique à la fois pour les vendeurs et les acheteurs et où ceux-ci pourront interagir de manière plus directe.
Êtes-vous d’accord avec lui ?
(Images extraites d’altitudedigital.com.)