89% des Français cliquent par erreur sur une bannière publicitaire sur mobile et 94% les considèrent inutiles ou contre-productives.
Ce n’est pas la première fois que l’on apprend cette information, loin de là, mais ces nouvelles statistiques ont le mérite de confirmer que la bannière est souvent un accident et non un moyen d’entrer en contact avec la marque (lire aussi notre article sur ce sujet révélant les résultats de la même enquête aux États-Unis).
C’est l’entreprise spécialisée dans la médiatisation de catalogues digitaux Bonial qui a commandé cette enquête à OpinionWay. Bonial, qui se positionne dans un marché concurrent des bannières publicitaires en étant une application mobile du type guide d’achat, va jusqu’à affirmer que ce format est « à bannir », car il est inadapté au mobile.
« Si l’attitude critique des sondés vis-à-vis de la publicité est assez classique, l’ampleur du phénomène concernant les bannières mobiles est tout à fait surprenante », commente Matthias Berahya-Lazarus, président de Bonial. « Cette réaction épidermique s’explique sans doute par le fait que le smartphone est un support sur lequel on a besoin de clarté et d’immédiateté, ce qui rend moins supportable les inserts publicitaires qui ralentissent et encombrent la navigation de l’utilisateur. »
Bonial, en France, (et Retale, aux États-Unis), propose sa solution : une application qui permet aux utilisateurs de découvrir les offres et promotions des enseignes situées dans les proximités de là où ils se trouvent.
Autre constat de l’enquête, là aussi récurrent : 65% des mobinautes qui cliquent par erreur sur une bannière publicitaire ont une réaction négative à l’égard de la marque. Le résultat est ainsi catastrophique pour l’annonceur.
Enfin, même si le clic est volontaire, l’expérience du consommateur est jugée majoritairement peu satisfaisante.