Selon une étude réalisée par Cliqz et Ghostery basée sur l’examen de 144 pages web, 77,4% des sites disposent d’au moins un tracker tiers. 16,2% des sites utiliseraient même un total de 10 trackers ou plus.
Permettant à la fois le targeting et le retargeting, les pixels de suivi et scripts sont en effet toujours plus répandus et à l’origine de nombreuses campagnes data-driven.
Parmi les fournisseurs de tracking, on retrouve encore les deux géants en tête. D’un côté Google dont les technologies sont les plus utilisées avec son service Google Analytics apparus sur 46,4 % des pages web devant Doubleclick et AdSense. De l’autre, Facebook qui propose également des outils de suivi avec Facebook Connect détecté sur 21,9 % des pages étudiées.
Bien qu’il soit pour les annonceurs la pierre angulaire des campagnes online, pour les internautes le tracking est une source d’inquiétude que bon nombre rejettent par peur que les entreprises ne recueillent trop d’informations sur leur vie privée. Ces craintes favorisent la montée continuelle de l’ad blocking. Aux Etats-Unis, 30 % des internautes prévoient d’utiliser un ad blocker cette année contre 15,7 % il y a 4 ans.
Pour les éditeurs, il n’est pas question de se passer des technologies de suivi. Or, une surutilisation de trackers peut leur nuire puisqu’ils augmentent le temps de chargement des sites et dégradent par conséquent l’expérience utilisateur. Les plus gros adeptes du tracking doivent donc lever le pied au risque de voir leur audience partir ailleurs.
Stéphanie Silo d’après eMarketer
1 question déjà posée
« Selon une étude réalisée par Cliqz et Ghostery basée sur l’examen de 144 pages web » –> extrapoler 144 pages web à l’ensemble d’internet… ça parait un peu faible comme échantillonnage