Selon une étude réalisée par eMarketer, la croissance du temps passé par les utilisateurs sur Facebook serait bel et bien terminée. 2018, année tumultueuse pour le géant, semble en effet avoir marqué un tournant pour le réseau social.
Une activité moins importante de ses utilisateurs aux Etats-Unis
Aux US, les adultes consacrent de moins en moins de temps à Facebook. Le temps qu’ils passent sur la plateforme a en effet diminué pour atteindre une moyenne de 40 minutes soit le même niveau qu’en 2016. Dans le même temps, l’activité digitale des internautes (adultes) progressent sur Instagram (+4 minutes entre 2016 et 2018) et Snapchat (+ 3 mn).
En 2016, Facebook représentait plus de la moitié (53,0%) du temps passé sur les réseaux sociaux mais ce chiffre a baissé pour atteindre 43,5% en 2020 d’après eMarketer.
Des efforts vains pour renforcer l’engagement de ses utilisateurs
Malgré leur popularité sur Instagram, les Stories n’ont pas obtenu les résultats escomptés sur Facebook qui doit encore trouver la bonne formule pour susciter d’avantage d’engagement de la part de ses utilisateurs par ce biais. Quant aux contenus vidéos diffusés dans le cadre de son service Watch, là non plus, le succès n’est pas encore au rendez-vous.
L’engagement des utilisateurs continuera donc de dépendre de son feed (flux d’actualités) sur lequel Facebook se bat encore contre la propagation des fake news.
Pour autant, si l’on en croit les prévisions d’eMarketer, ces problèmes ne réduiront pas sa part de dominance sur les revenus publicitaires digitaux du duopole (Google et Facebook). Celles-ci indiquent que les revenus publicitaires mondiaux de la société passeront de 39,94 Md$ en 2017 à 55,44 Md$ en 2018, pour atteindre 67,25 Md$ en 2019.
Stéphanie Silo d’après eMarketer
