Malgré l’arrivée en 2017 d’Ads.txt qui a contribué à apporter plus de transparence sur la chaîne d’approvisionnement, celle-ci reste limitée du côté des DSP, ce qui explique une certaine opacité des taxes payées par les acheteurs.
En effet, il existe de nombreux intermédiaires qui packagent et repackagent les inventaires opérant toujours sur les mêmes open exchanges. Chacun d’entre eux perçoit une taxe tout au long du processus. Ainsi, au moment où une impression s’effectue sur le site de l’éditeur, celui-ci ne perçoit qu’une part donnée du CPM que l’acheteur était prêt à payer. Ceci arrive lorsque l’acheteur se cantonne au DSP et ne veillent pas aux intermédiaires qui opèrent entre le DSP et l’éditeur.
Une raison de plus pour les acheteurs de se responsabiliser davantage sur la gestion de l’ensemble des transactions du début à la fin en adoptant des méthodes efficaces notamment en travaillant plus étroitement avec les éditeurs et en s’informant sur la manière dont ils rendent disponible leur inventaire à travers : les ordres d’insertions directs, les Private Market Place (PMP) eu encore les open exchanges.
Néanmoins, les buyers peuvent encore se consoler avec l’achat d’inventaires ultra-ciblés et adaptés grâce à l’utilisation d’outils ou de sources d’informations supplémentaires (data providers, ad servers, device graph, attribution, etc.) permettant de rentabiliser les taxes.
Stéphanie Silo d’après ExchangeWire