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MESURE PROGRAMMATIQUE

Plus d’un tiers des impressions in-app risquent d’être frauduleuses (étude)

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A ce jour, 34% du trafic d’impressions publicitaires présentées pour achat à une plateforme programmatique spécialisée dans les applications mobiles sont analysés comme étant à risque : 12% représentent un risque très élevé d’être frauduleux ; 22% sont jugés comme étant suspects…

La plateforme de publicité programmatique allemande AppLift a fait appel à Forensiq pour mesurer la situation à partir d’une étude quantitative basée sur les données de l’inventaire analysé par sa propre plateforme d’achat en real time bidding (RTB, enchères en temps réel) : 60 millions d’impressions publicitaires ont ainsi été passées au peigne fin sur une période de quatre semaines. Ces impressions sont analysées avant d’être achetées : si elles représentent un risque de fraude, elles sont écartées, assure AppLift.

Les chiffres de la fraude mobile étaient déjà assez stupéfiants l’été dernier, lorsque l’entreprise de sécurité en ligne Forensiq a annoncé que plus de $ 1 milliard seraient ôtés du marché de la publicité via le « détournement d’appareils mobiles ».

AppLift_mobileConnue plus sur son appellation en anglais ce « mobile device hijacking » affecterait 12 millions d’appareils et 13% de l’inventaire in-app présenté aux enchères publicitaires (ad exchanges) au niveau mondial, générant 700 publicités invisibles par heure par appareil détourné.

Or, c’est beaucoup plus récemment, en décembre dernier, qu’AppLift a souhaité en savoir plus sur la situation de la fraude en milieu programmatique mobile. La société est spécialisée dans les applications mobiles et a lancé sa propre plateforme d’achat programmatique publicitaire (DSP) aussi l’été dernier. Ce constat que plus d’un tiers des impressions y transitant seraient suspectes laisse perplexe.

Cette situation est d’autant plus grave que l’on observe une migration des budgets médias du desktop vers le mobile mais aussi vers les méthodes de monétisation et d’achat programmatiques.

iOS ou Android ?

Selon AppLift, les niveaux de risque de fraude sont à peu près les mêmes que l’on soit sur iOS ou Android. L’action des réseaux crapuleux s’intensifie la nuit « dans la mesure où plusieurs tactiques de fraude ne sont pas encore suffisamment sophistiquées pour détecter les niveaux d’usage des applications », peut-on lire dans le rapport d’AppLift.

Le document s’attache à présenter au lecteur plus de détails sur les types de fraude sévissant en environnement mobile, depuis la génération de faux cliques et téléchargements par des humains jusqu’à l’action par des robots, majoritaire et la plus nuisible, qui ne cesse d’évoluer pour échapper aux outils de détection.

Pour ce qui est de la prévention, AppLift garantit que sa plateforme Demand Side (DSP) est en mesure de détecter la fraude avant de proposer une offre à l’impression disponible aux enchères. Elle n’est pas la seule à proposer ce type de solution.

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LUL

 

(Images : Fighting mobile fraud in the programmatic era, AppLift.)

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