Une nouvelle étude vient de sortir et les nouvelles ne sont pas bonnes pour les annonceurs. Elle suggère que plus de la moitié, 54% pour être exact, des bannières publicitaires ne sont pas visibles. Les annonces de type « below the fold » ne sont pas visibles 70% du temps et celles qui sont « above the fold » ne le sont qu’à 49%. On parle d’impression visible lorsqu’une bannière est vue durant au moins une seconde par l’internaute. Autant vous dire qu’on est mal.
Il est vrai que les ad-exchanges apportent une transparence toute nouvelle pour l’ensemble de l’industrie de la publicité digitale. Encore faut-il l’exploiter correctement. Les annonceurs et aussi de nombreuses agences ne savent certainement pas que 40% des impressions sont « below the fold » et donc pas directement visibles par l’internaute. Pire encore, qui sait aujourd’hui que la moitié de ses impressions publicitaires ne sert à rien, puisque jamais vues par les consommateurs ? Dur dur après d’optimiser une campagne, à moins que la visibilité ne devienne un nouvel indicateur de performance.
Autant dire que l’infographie d’Infectious Media jette un pavé dans la marre. L’étude indique également que la performance des campagnes est liée plus étroitement à la fréquence et à la durée d’exposition. Il y a quelques acteurs qui font la différence entre « visible » et « vu». Tout simplement parce que le fait qu’une impression a été visible ne signifie pas qu’elle a été vue. Des données récentes suggèrent que le taux réel est proche de 14%.
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