Après sa place de marché pour publicité native sur mobile, lancée tout récemment, Opera Mediaworks revient à la charge avec un ad exchange qualitatif spécifique au mobile, son Opera Select. L’ad tech revendique la gestion d’entre 17% et 20% de toutes les dépenses de publicité sur appareil mobile dans le monde à travers sa plateforme programmatique OMAX. Lancée en 2012 Omax sert environ 18 000 applications et sites mobiles, suivant un principe d’ad exchange ouvert. Mais que veut dire qualitatif ou premium et qu’est-ce qui motive le lancement d’une place de marche mobile privative ?
Tout d’abord une stratégie mainstream : celle de suivre la vague, pour ne pas dire la mode (ce serait réducteur !), des places de marché privatives, qui confèrent un certain dégrée de confiance aux acheteurs mais aussi plus de maîtrise sur les emplacements. Cette option ne serait ouverte pour le moment qu’aux marques et éditeurs travaillant déjà avec l’ad server d’Opera dans un contexte de direct garanti, selon ce qui révèle adexchanger.
Sur Opera Select les acheteurs sélectionnés pour y participer auront priorité d’accès aux impressions, avant que celles-ci ne soient mises à disposition de l’ad exchange ouvert. « Cette dernière année nous observons un changement conséquent dans l’environnement programmatique qui prend la direction des places de marché privatives. Dans ce contexte, l’énorme espace de l’ad exchange ouvert est rétréci jusqu’à devenir un petit sous-ensemble d’acheteurs et de vendeurs très qualitatif, parfait pour les marques et les éditeurs », on peut lire dans un billet informant sur le lancement d’Opera Select.
Quant à la qualité ou le concept de premium, l’ad tech cherche à défendre l’idée que, quoi qu’il en soit, son ad exchange toute entier est déjà très qualitatif. Opera Select serait un plus, « une place de marché mobile organisée où les annonceurs sauront que leurs marques premium seront affichées à côté de contenus premium. »
LUL