La plateforme supply side de Google DoubleClick for Publishers annonce la mise à leur disposition d’un format de publicité native qui s’ajuste automatiquement aux différents écrans et environnements (PC, mobile, web, applications et pages AMP).
Comme l’explique Tom Bender, responsable produit, dans un billet, alors que les éditeurs font des efforts pour adopter un design « responsive » pour leurs sites et applications, il faut que les publicités qu’ils diffusent soient elles-aussi adaptables, flexibles. C’est le but recherché avec ce format : réduire les complexités techniques pour permettre son utilisation industrielle.
« Au lieu de fournir des créations rigides et pré-définies, les annonceurs peuvent donner aux éditeurs les composants de leurs publicités – image, titre, texte etc. Les éditeurs mettent en place une bibliothèque centrale de styles de native adaptés à leur contenu et DoubleClick définit la création en regroupant ses composants et en appliquant le style en fonction d’où les utilisateurs sont en train de consommer le contenu », explique Tom Bender.
Il prend comme exemple les formats de publicité native propriétaires développés par le New York Times, « Flex Frames ». Alors que ce format a prouvé fournir un retour bien plus important que les bannières classiques avec des taux de clics 4 à 5 fois supérieurs, son utilisation de manière automatisée n’était pas envisageable. « L’équipe devait passer beaucoup d’heures pour coder et regrouper les publicités qui ensuite devaient être validées par les annonceurs. » D’après son témoignage sur ce billet, le senior vice-président de publicité et d’innovation du New York Times, Sebastien Tomich, semble assez satisfait de son expérience avec cette nouvelle solution de DoubleClick.
Au total 200 éditeurs seraient déjà en train de tester cette technologie dans le monde.