Bonne nouvelle: un peu à contre-courant des autres réseaux sociaux, LinkedIn ouvre fortement son inventaire aux plateformes d’achat programmatiques (DSP) et trading desks. Le changement n’a pas du tout tardé à venir, et fait suite à l’annonce de l’achat de LinkedIn par Microsoft (lire ici).
Comme l’explique Russell Glass, l’inventaire est accessible aussi bien dans le cadre de deals privatifs que d’un ad exchange ouvert. « Les deux vous offrent contrôle et flexibilité pour atteindre vos audiences ciblées sur LinkedIn », indique-t-il. « Les enchères ouverts sont le moyen le plus rapide pour acheter des publicités display sur LinkedIn de manière programmatique. Pour les annonceurs à la recherche des capacités de ciblage supplémentaires, l’enchère privatif est une bonne option. »
Russell Glass explique qu’il est tout à fait possible de cibler au sein du réseau les profils dont dispose l’annonceur dans sa base CRM, à travers ses données propriétaires ou 3rd party. Dans le cadre de ce qu’il appelle les enchères privatifs, ce ciblage peut se faire aussi sur linkedin.com. De même, des segments bâtis par LinkedIn et classés par secteur, métier, compétences, niveau de qualification et d’expérience, taille d’entreprise, etc. sont mis à disposition des annonceurs. Un exemple, la catégorie « décideurs IT ».
En facilitant l’accès à son inventaire, LinkedIn pourra peut-être trouver un nouveau souffle pour la vente de display, qui ne représentait pas jusqu’à présent une manne, bien au contraire. Ce faisant, le réseau BtoB prend le chemin opposé d’autres réseaux sociaux comme Facebook ou SnapChat qui, au lieu d’adhérer aux plateformes programmatiques, privilégient leurs propres environnements fermés et règles du jeu spécifiques.
LUL
(Images: business.linkedin.com.)