C’est un spécialiste des données qui prend sa plume pour nous expliquer que l’influence grandissante des données en ligne sur le marketing off line ne fait que pointer du nez. Pour le vice-président de services marketing intégrés d’Experian, Tom Manvydas, non seulement l’abondance de données sera de plus en plus significative comme l’usage que l’on en fait sera amenée à se développer. « Quand il s’agit de données, on utilise généralement moins de 5% de ce qui est facilement disponible », dit-il, dans un post publié sur adexchanger (lire ici). Or, selon lui, un certain nombre de tendances lourdes couplées à des technologies de traitement des données plus accessibles, permettent désormais aux marketeurs de changer leurs lunettes et faire davantage usage des données dans leurs stratégies de campagne.
Parmi ces tendances lourdes, Tom Manvydas cite le développement de l’Internet de choses. Ce qui hier était l’affaire des films de science-fiction est devenu réalité : de nombreux objets de la vie quotidienne se relient désormais sur Internet et irriguent la toile d’infinis points d’informations diverses au sujet des usages que l’on en fait. Les prévisions font part de chiffres variant entre 50 et 200 milliards d’appareils connectés fonctionnant dans le monde d’ici 2020, rappelle-t-il.
En parallèle, un phénomène inexistant hier mais en plein essor aujourd’hui est celui de la mise en ligne de données de toutes sortes auparavant cloisonnées et traitées off line. Ceci ne va pas sans soulever un certain nombre d’impacts et changements dans différents domaines, rappelle-t-il, comme celui de l’éducation, de l’Etat, de la santé, des lois. Par ailleurs, et Tom Manvydas oublie de développer cet aspect, il n’est pas impossible que l’on voie les gouvernements continuer de légiférer en la matière en cette année 2015. C’était déjà bien amorcé en Europe l’année dernière avec un réforme conséquente adoptée par le Parlement et c’est bien ce que semble souhaiter le gouvernement américain désormais avec la mise en place d’une concertation en vue d’un projet de loi en matière de big data, selon ce que recommandait le conseiller John Podesta.
Enfin, pour enrichir ces sources de toutes sortes, il y aussi la géolocalisation : depuis que l’on peut lire les données des appareils mobiles un pont immense s’est dressé entre les deux mondes et les campagnes marketing s’épanouissent à tenter d’influencer les achats en magasin avec l’aide de leurs alliés, les smartphones et tablettes. Jamais on n’avait accédé à autant de facilités qu’avec les différentes applications qui permettent à tout un chacun de prendre de décisions pour régler des situations quotidiennes sur la base d’applications et informations générées grâce à la géolocalisation. « Aviez-vous jamais imaginé pouvoir être dans une voiture qui vous indique le chemin à prendre pour éviter des embouteillages et des accidents ? », demande-t-il.
Cliquez ici pour lire le post du vice-président de services marketing intégrés d’Experian Marketing Service, Tom Manvydas.
LUL