Partager un même standard d’identification des utilisateurs pour simplifier le processus de ciblage et de diffusion de campagnes publicitaires en ligne sur les ad exchanges. C’est en quelques mots l’objectif qui réunit les membres de l’association DigiTrust, fondée l’été 2014 aux États-Unis par des acteurs tels que Casale Media (devenue Index Exchange depuis), Rubicon Project, Iponweb, Dstillery et OpenX.
Mike Shaughnessy, vice-président de Bauer Xcel Media, la régie digitale du groupe média allemand Bauer, se fait un ardent promoteur de l’initiative DigiTrust, qui, selon lui, est un puissant allié des éditeurs pour encourager une offre plus transparente pour les éditeurs et plus difficile à manipuler pour les fraudeurs.
« En plus d’avantages évidents comme l’augmentation de la vitesse de chargement des pages et de la quantité d’enchères, l’ID partagé permet aux éditeurs d’enfin avoir des taux de matching d’audiences élevés avec les annonceurs, permettant à l’écosystème de rivaliser avec Facebook en ce qui concerne la stabilité et la couverture des données », défend-il.
Aujourd’hui, à chaque fois qu’une page se charge, des dizaines de codes sont synchronisés entre eux afin que les différents prestataires de la chaîne programmatique puissent se comprendre et interagir, ce qui implique des temps d’affichage de contenu beaucoup trop importants et de pertes de données et d’audiences.
Course contre la montre
L’objectif de DigiTrust à sa création était d’atteindre un engagement général suffisant pour déployer l’ID ce premier trimestre 2017. Mais vont-ils y arriver ?
Plusieurs trading desks et plateformes supply side (SSP) et demand-side (DSP), ainsi que des acteurs de la data et de l’attribution, ont depuis adhéré à l’ID commun. Parmi ces derniers, nous pouvons citer AppNexus, Smart Ad Server, PubMatic, Turn, Sizmek, Quantcast, etc. Cette adhésion a stimulé l’arrivée d’une dizaine d’éditeurs à s’y engager également.
Lire ici la tribune de Mike Shaughnessy sur MediaPost.
(Images: Shutterstock et DigiTrust.)