Une solution qui fait usage des données au sujet des utilisateurs d’Internet pour mieux décider quel type de page d’accueil d’un site ou quel type de message faut-il lui proposer, une fois qu’il clique sur une publicité ou qu’il souhaite visiter le site. Les pages peuvent être presque aussi nombreuses que les profils des internautes qui y naviguent. Les possibilités de conversion théoriquement augmentent sensiblement.
Voilà ce que met en place l’ad tech Dynamic Yield créée en 2012 à Tel Aviv, un véritable ad server pour des sites cherchant à optimiser la relation de l’éditeur ou e-commerçant propriétaire du site avec ses clients et ses prospects. L’année dernière l’ad tech a réussi à lever $2 millions auprès de, entre autres, le New York Times. Son bureau new yorkais se situe dans les locaux du journal.
Le développement de cette ad tech est certainement la preuve d’une demande croissante pour des solutions automatisées de management de contenu des sites et pages en ligne. Qui d’autre que des algorithmes et des plateformes d’analyse de données seraient-ils en mesure de gérer en temps réel des millions d’informations sur des profils spécifiques de façon à leur afficher le message approprié ? Et comment faire pour adapter son message une fois que la bannière publicitaire a finalement réussi à remplir sa mission : celle d’attirer l’internaute vers le site de l’annonceur ?
Le marché potentiel pour ce type de solution est estimé à $7,5 milliards en 5 ans par le CEO de l’ad tech, Liad Agmon, et ce chiffre n’est qu’un début, selon lui. « C’est un pourcentage des dépenses globales avec le marketing en ligne. Si vous êtes en train de dépenser $ 100 mille sur une campagne, combien faut-il dépenser pour optimiser une fois que l’utilisateur a cliqué sur la bannière ? Je pense que le ratio idéal se situe entre 5% et 10% du budget de la campagne », explique-t-il, en interview à adechanger.
Servant plus de 3 milliards de pages vues par mois, Dynamic Yield sera certainement acheté, crois fortement Liad Agmon. Sur ce marché, explique-t-il, vous avez deux solutions : soit vous vous développez très rapidement et vous ouvrez votre capital en bourse soit vous vous faites acheter. Et si l’on prend au sérieux ce qu’il affirme, les candidats seraient nombreux, parmi les pointures, comme IBM, Google, AOL, Oracle ou Adobe. Mirage ou réalité ?
Lire ici l’interview du CEO de Dynamic Yield
LUL