Le géant chinois du e-commerce s’apprêterait à entrer à la bourse de New York, et il serait donc temps qu’Amazon, son concurrent occidental, se réveille. C’est sur quoi semblent s’accorder quelques marketeurs et agences de publicité américaines interrogées par Adweek.
Tandis que le premier a joué à fond la carte de la monétisation publicitaire de ses plateformes d’e-commerce sur tous les fronts (dektop, smartphones, tablettes), en facturant des milliards de revenus publicitaires, le second semble beaucoup plus prudent. Et les marketeurs mettent la pression.
Amazon serait ainsi radine dans le partage de ses données 1st party. Son système ouvrant l’accès à la mise en place de publicités sur son site et application, serait, lui, difficile d’accès. Pour les marketeurs interrogés, qui par ailleurs ont presque tous souhaité rester discrets sur leurs identités, il est clair qu’Amazon ne s’investit pas sur le champ de la publicité digitale.
Or, face aux revenus nets de $274 millions d’Amazon en 2013, Alibaba affiche $3,5 milliards et le principal de son chiffre d’affaires viendrait plutôt des campagnes marketing que sa plateforme permet aux marques d’opérer.
Mais l’arrivée d’Alibaba sur la place américaine, attendue pour cet été, pourrait sans doute réveiller Amazon.
« Alibaba peut potentiellement changer cette dynamique », affirme le vice-président de stratégie data et partenariat à Data Alliance (groupe WPP) Todd Szahun, car, dit-il, le fait d’avoir dans le même espace un autre big player peut influencer Amazon.
LUL
Adapté de Adweek (lire ici)