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La vidéo native va-t-elle battre le pre-roll en 2016 ?

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Teads-platform_technologyIl y a à peine une petite pogné d’années, le format de publicité vidéo dit natif, in-content ou outstream était encore naissant. Son impact a été cependant énorme : en permettant aux éditeurs de faire figurer des vidéos sur leur inventaire texte ou image, en leur enlevant l’obligation de proposer de la vidéo pour pouvoir y insérer de la pub vidéo, ce format a ainsi débloqué d’énormes possibilités de monétisation aux éditeurs, notamment dans une logique qualitative, premium.

En 2015, nous l’avions constaté, le format vidéo in-content est devenu monnaie courante dans les tuyaux programmatiques, avec plusieurs grandes plateformes supply annonçant des offres permettant le déploiement de campagnes vidéo au sein du contenu éditorial non vidéo d’un site sur desktop ou mobile (dont Rubicon Project, Improve Digital et SpotX).

Twitter-videoadsDans une interview accordée récemment à Mediapost, Bertrand Quesada, directeur-général de Teads, l’un des précurseurs de l’outstream, va jusqu’à tabler sur le fait que ces formats vont dépasser le pre-roll en 2016.

Cela aura lieu selon lui grâce à l’apport des réseaux sociaux qui s’en servent généreusement, comme Facebook et Twitter et aux éditeurs premium (dont les clients de Teads, tels que The Washington Post, Reuters, Slate et Forbes aux Etats Unis ou, en Europe, Vogue, 20 minutes, The Guardian, Le Monde et bien d’autres).

Quesada rappelle une caractéristique de ce type de format qui tombe à point nommé en ce temps de montée de l’intolérance à l’égard de la publicité en ligne : on peut échapper à ces vidéos outstream, contrairement au pre-roll, qu’on nous impose systématiquement à l’ouverture d’un contenu vidéo. Pour cela, il suffit de les arrêter ou tout simplement de descendre un peu plus bas dans la page (dès lors que la surface du format visible est inférieure à 50%, la publicité se met en pause).

« Pour les éditeurs la [publicité] vidéo native est respectueuse de leurs audiences. Et les marques ne payent que lorsque la vidéo est activée », a-t-il déclaré.

Last but not least, les différents rapports dont on vous fait écho régulièrement sur ad-exchange.fr le prévoient, la vidéo risque fort de s’épanouir cette année sur le mobile. Dans le cas de Teads fin 2015 la vidéo mobile représentait déjà 50% des revenus au Royaume-Uni et près de 40% aux Etats-Unis. « Je prévois qu’il représentera 60% pour nous vers la fin 2016. »

Lire ici l’interview de Bertrand Quesada à Mediapost.

 

LUL

 (Images: Teads et Twitter.)

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