La visibilité est devenue un indicateur primordial pour les marketeurs au cours de ces dernières années et l’adoption massive des normes de visibilité MRC ou IAB l’a confirmé.
Néanmoins, elles sont toujours controversées. La norme MRC s’est notamment avérée être un bon indicateur mais pas le meilleur pour déterminer l’impact sur l’audience, d’après une étude de Cadreon.
Une question subsiste donc : est-il réellement possible d’appliquer une norme unique de visibilité sur toutes les plateformes et campagnes ?
Certes, une norme unique et universelle simplifierait considérablement la mesure et stimulerait l’efficacité, cependant comme le soutiennent les détracteurs cela désavantagerait injustement les éditeurs. En effet, car cela impliquerait que tout l’inventaire, tous les types de plateformes et d’environnements confondus soient tenus au même niveau sans tenir compte de leurs spécificités ni des devices sur lequels les publicités sont diffusées. Pourtant, ce sont des paramètres qui influent sur le comportement de l’utilisateur. Par exemple, les utilisateurs des applications mobile de Facebook et Twitter ne s’attardent pas sur le contenu du fil d’actualité comme ils le feraient sur un site traditionnel via un desktop.
Certaines agences telles que GroupM ou Publicis ont même choisi de créer leur propre norme, jugeant que la mesure pouvait encore être améliorée et surtout leur offrir de meilleurs résultats commerciaux.
Bien que les normes MRC ou IAB auront toujours une valeur repère pour les acteurs, les marques et les agences sont les mieux placées pour définir la visibilité qui fonctionne le mieux au regard de leurs objectifs.
Stéphanie Silo d’après AdExchanger