Encore un adepte de l’initiative TAG (pour Trustworthy Accountability Group) : l’agence globale du groupe WPP GroupM vient d’annoncer qu’à partir de 2016 elle exigera de ses partenaires sur les ad exchanges qu’ils soient certifiés par le TAG ou qu’ils ne travaillent qu’avec des acteurs certifiés par celui-ci dans le cadre de son programme anti-piratage.
Le TAG est une initiative de L’Association des Annonceurs Nationaux (ANA), de l’Interactive Advertising Bureau (IAB) et de l’Association Américaine d’Agences de Publicité (4A’s). Depuis un an, ces trois organismes se sont associés pour « combattre la fraude, les réseaux de logiciels robots et le piratage de contenus tout en augmentant la transparence du marché ». Le TAG est ainsi un groupe de travail portant la responsabilité de donner de la fiabilité à l’industrie de la pub en ligne. D’importants noms de l’industrie s’y étaient déjà associés, dont Omnicom, Motorola, Google, Facebook, AOL et Brightroll.
Il intègre un programme intitulé Brand Integrity Program Against Piracy lancé le printemps dernier qui consiste à faire certifier par des tiers indépendants (dont Stroz Friedberg et Ernst & Young) des entreprises reconnues comme des garants de la qualité des services et environnement proposés par les différents acteurs de l’industrie, notamment des éditeurs, qu’elles auditeront. Leur mission inclura la garantie du brand safety à travers le contrôle et le suivi de sites risqués ou contenant du contenu piraté, de transactions frauduleuses, d’emplacements suspects etc. (lire aussi notre article sur le TAG).
Les premières entités certifiées dans le cadre du TAG seront connues ce trimestre, indique le communiqué de GroupM (ici).
LUL
(Images : tagtoday.net.)