Comme reporté par AdExchanger, le préjudice causé par la fraude et plus précisément par les revendeurs d’inventaires a fait l’objet d’un nouvel éclairage fourni d’après les données d’Ads.txt.
Google, Amobee et Quantcast à l’origine de l’étude ont découvert des inventaires contrefaits accessibles aux DSP, provenant a priori de 16 entreprises des médias, dont Turner, le New York Times, Business Insider et le Washington Post.
Après avoir répertorié les appels d’inventaires des 16 prétendus éditeurs disponibles à travers trois DSP participants puis comparé ces appels avec l’inventaire légitime sur les échanges programmatiques, l’étude a révélé que le nombre d’appels d’impressions display était 4 fois plus important et les appels de publicités vidéo 57 fois plus nombreux que l’inventaire légitime.
Ceci laisse entrevoir les pertes faramineuses que pourraient subir les éditeurs si cette fraude persistait. Les éditeurs réputés pourraient notamment voir les CPM augmenter fortement dans le cadre de la publicité vidéo si les résultats de l’étude entrent en cohérence avec l’état actuel du marché.
Inutile donc de préciser que si les éditeurs veulent récupérer les milliards de dollars perdus, Ads.txt doit devenir la norme sine qua non.
Stéphanie Silo